La découverte de l'Okavango
Paris-Londres : 1 heure
Trois heures d’attente
Londres- Johannesbourg : 12 heures
Trois heures d’attente
Johannesbourg-Gaborone : 1 heure
Une heure d’attente
Gaborone- Maun : 1 heure trente
Maun – Shakawe lodge : 5 heures de voiture
Shakawe Lodge – Paradise Island : 2 heures de bateau
Une trentaine d’heures d’un voyage plus ou moins inconfortable. Le paradis se mérite. Un paradis tout en camaïeu de vert et bleu, liquide, mouvant, où chaque faux pas, chaque manquement aux règles de sécurité peut conduire direct en enfer, aller simple, aucune issue latérale. Petite marge de sécurité. Mambas noirs, crocodiles du Nil, Hippos à gogo. Visions furtives, fascinantes, terriblement exotiques. Une île, comme un cadeau pour tout naturaliste curieux. Une eau, celle de l’Okavango river, limpide comme un matin de monde et, rien. Pas touche. Interdiction de tremper les pieds dans l’eau, de quitter le périmètre sécurisé du camps. Interdiction formelle de se promener seul. Paradise Island, le fruit défendu. Alors on rêve, depuis son bateau, le Kubu Queen, comme on rêve devant sa télé. Sauf que l’écran super-sized, technicolor, dolby surround, est tout autour, flottant, bruissant, respirant, odorant.
Le Kubu Queen, notre House-boat et une partie de l’équipe de tournage sur une petite embarcation mobile. Dotées de moteurs ultra puissants, ces petites barges d’aluminium sillonnent l’Okavango à plus de 50 km/h. Sensations garanties !
L’objet de toutes les attentions : Le crocodile du Nil. Crocodylus niloticus. Un joli bébé de six mois. A cet âge là, c’est mignon.Adulte, il dépassera allègrement la tonne. Les très vieux mâles atteignent les 8 mètres de long.
Les empreintes que laissent les hippos durant la nuit, tracent des chemins qui sillonnent l’île. Leurs grognements doux accompagnent nos sommeils nocturnes sans que nous puissions jamais les voir. Vu de près, c’est imposant !
Le Kubu Queen est amarré juste à côté du terrier en construction d’un couple de martins-pêcheurs géants. Pas du tout impressionnés par leurs nouveaux voisins imposants et bruyants, ils continuent de mener leur vie trépidante sans se soucier de nous. Quel bonheur ! de les voir aller et venir, s’interpeller d’un arbre à l’autre, plonger pour attraper un poisson, revenir au nid et pelleter un peu pour approfondir le trou…